Jean-Marie Le Pen: "Je n'ai rien contre les noirs et les arabes à partir du moment où ils sont décédés"

Scandale au sein du parti de Marine Le Pen après les déclarations chocs de son père chez nos confrères du Journal de Mickey, qui a fait réagir les associations de lutte pour le respect des personnes décédé. Celle-ci c'est empressé de dire que l'avis de Jean-Marie Le Pen ne reflétait en rien les idées du front national, et a rappelé qu'il n'y avait pas lieu de rire concernant le décès, qui est la première cause de mortalité en France, avant de demander la démission du gouvernement.

Une situation qui fait échos aux faits qui se sont produit ce mois de janvier 2015, dans la ville de Poitier, où un partisan de ce mouvement politique avait saccager des pierres tombales de personne décédée en gravant leurs noms et la date de leur mort, accompagné d'un soit-disant message de leur famille. Le bougre avait tenté de se défendre en clamant qu'il était graveur sur pierre et qu'il faisait cela dans le cadre de son travail, mais la justice l'avait condamné à la lapidation sur la place publique.

Certains des membres du front national déclarent aujourd'hui avoir été écœuré par les propos du président d'honneur et des du manque de respect flagrant des frontistes envers les morts. Ainsi, Ginette, 92 ans a affirmé: "j'ai vomi quand j'ai entendu Jean-Marie Le Pen faire un lien entre des bougnoules, des nègres, et de glorieux aryens décédés, puisque tout le monde sait que ces gens-là ne meurent pas vraiment, n'ayant pas d'âme;".

Ce genre de discours nous rappel bien entendu le sursaut républicain du 11 janvier, et que la France est un pays soudé et prêt à défendre becs et ongles tous les blancs, sans distinction.

Peter Connor